Effondrements des Empires au XXe siècle: nouveaux États et nouvelles identités – CFP

Effondrements des Empires au XXe siècle:

nouveaux États et nouvelles identités

 

(Le passé revisité à travers le prisme de la relecture des histoires nationales et de la construction de nouvelles identités)

 

COLLOQUE INTERNATIONAL pluridisciplinaire

 

24-26 Octobre 2019, Erevan (Armenia)

Le XXe siècle a été marqué par l’intensification du processus de changements politiques. Les révolutions, les deux guerres mondiales, la décolonisation, la fin de la guerre froide, la chute de l’Union soviétique et la disparition du bloc socialiste ont réorganisé l’équilibre des forces dans le monde donnant naissance à plusieurs nouveaux États.

Il s’agit de s’interroger sur quels fondements culturels et politiques les nouveaux États ont été reconstruits et comment ils ont tenté de construire de nouveaux États-nations. Ce processus est inéluctablement lié à une nouvelle interprétation du passé souvent, pour ne pas dire toujours, axée sur l’ethnocentrisme à degrés variables. Dans le processus de création de nouvelles histoires nationales, il est pertinent de prendre en considération l’appropriation des mouvements nationalistes prise par les pouvoirs officiels soucieux de rallier et de plaire aux populations sensibles aux idées d’extrême droite.

Comment évoluent les rapports avec le passé impérial/colonial ? Se manifestent-ils souvent à travers la formule : «histoires nationales versus histoires impériales» ? À quel niveau ils sont déformés et altérés ? Dans quelle mesure le nouveau regard sur le passé historique devient aussi bien un élément de consolidation que de division interne des jeunes nations en construction ?

Peuvent être analysées les tendances principales qui caractérisent l’évolution des historiographies nationales à travers la relecture des histoires nationales et impériales, leur ethnicisation et politisation, les différentes traditions et de nouveaux mythes. Dans la prolongation de ces thématiques, les nouvelles approches dans l’interprétation moderne des passés historiques et des histoires contemporaines, les luttes mémorielles et l’ethno-héroïsation du passé dans les sociétés post-impériales/coloniales peuvent être développés.

Les problématiques peuvent également être abordées à travers des approches littéraires, cinématographiques, artistiques et musicales.

 

 

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Les propositions de communication de 300 à 400 mots, en français, en anglais, en arménien ou en russe, accompagné d’un CV succinct, doivent être envoyées à Garik Galstyan (garik.galstyan@univ-lille.fr) et à Samvel Poghosyan (poghosyansamvel@yahoo.com) avant le 15 août 2019. Le comité scientifique du colloque communiquera l’acceptation de communications sélectionnées avant le 1 septembre 2019.

Les communications peuvent être présentées en français, en anglais, en arménien ou russe.

Date limite des inscriptions : le 30 septembre 2019.

Les frais d’inscription sont à hauteur de 70 EUR qui incluent les déjeuners et la publication des communications sélectionnées.

Les participants prennent en charge eux-mêmes les frais de leur déplacement et de séjour.

Le colloque donnera lieu à l’édition d’un ouvrage collectif d’articles sélectionnés ; Une sélection de communications sera proposée par le comité de lecture pour publication en vue d’une diffusion internationale. Les contributeurs doivent envoyer leurs articles avant le 31 décembre 2019.

 

Organisateurs :

Faculté d’Histoire et de Droit, Université pédagogique d’État d’Arménie (Erevan, Arménie)

CECILLE (Centre d’Études en Civilisations, Langues et Lettres Étrangères), Université de Lille (Lille, France)