CFP Construction et dissolution de la communauté – on line – 9/12 Novembre 2021
Colloque international « Construction et dissolution de la communauté.
Pratiques, représentations et théories ». 9-12 Novembre 2021 (en distanciel)
Construction et dissolution de la communauté. Pratiques, représentations et théories
Organisation :
Dorothee Chouitem (Université Paris Sorbonne / CRIMIC),
Rodrigo Díaz Maldonado (Aix-Marseille Université / CAER),
Leonardo Lomelí Vanegas (Universidad Nacional Autónoma de México)
All thought exists for the sake of action.
R.G. Collingwood, Speculum Mentis, 1924.
La communauté est l’une des notions les plus discutées de nos jours au sein les sciences humaines et sociales. Il est difficilement concevable qu’un champ disciplinaire puisse renoncer à donner sa propre définition de la communauté, ne serait-ce qu’implicitement. Ces définitions, différentes par leurs contenus et leurs visées, outre qu’historiquement conditionnées, reflètent notamment les débats méthodologiques et théoriques qui habitent chaque discipline, mais pas seulement. En effet, cette diversité tient certes aux données et aux modes argumentatifs utilisés pour étayer et promouvoir chacune de ces définitions, mais également à l’ensemble des présupposés absolus qui les soutiennent ; habituellement, ceux-ci ne sont pas ouvertement explicités, de sorte qu’ils surdéterminent et conforment ces définitions, le plus souvent de manière inconsciente. Les présupposés absolus sont les éléments nodaux, constitutifs et incontestés des systèmes de valeurs, croyances et conventions propres à chaque période historique. Naturellement, il s’agit d’un phénomène qui va bien au-delà d’enjeux théoriques seuls. Les présupposés absolus qui sous-tendent toute théorie sont également opératoires, si ce n’est plus, dans toute pratique. Les communautés historiques concrètes ont été construites ou détruites par l’action de groupes ou d’individus soutenant ou promouvant différents systèmes de valeurs, lesquels donnent sens et informent leur action politique et sociale.
C’est ainsi qu’un territoire unifié, des espérances et des objectifs et partagés, une histoire commune voire l’homogénéité ethnique ou linguistique – pour ne mentionner que quelques-unes des notions le plus souvent mobilisées – peuvent se présenter comme des éléments constitutifs évidents de toute communauté, éléments dont l’absence ou le défaut déboucherait sur l’impossibilité de construire ou de conserver une communauté. Toutefois, les contenus spécifiques de ces notions, de même que leurs effets pratiques et politiques, restent dans bien des cas implicites, ne font l’objet direct d’aucune analyse, ni même d’explicitation significative. L’ombre dans laquelle ces présupposés sont laissés conduit inévitablement à l’incapacité à réduire la distance qui sépare les différentes perspectives ou positions divergentes ; une incapacité qui exacerbe les conflits et empêche la formation d’un vrai consensus en vue de l’action sociale et politique. C’est pourquoi la perspective proposée vise à mettre en évidence les relations entre pratiques sociales antagoniques et leurs présupposés absolus dans le cadre de la communauté. Ce cadre, tout aussi conceptuel que pratique, puisqu’y opèrent des théories et des pratiques qui prétendent réunir ou diviser les groupes humains, est à même, nous semble-t-il, d’offrir une perspective privilégiée pour aborder certains parmi les problèmes cruciaux de notre époque.
Le présent colloque a donc pour objet l’analyse et la critique des présupposés absolus qui soutiennent et que véhiculent les pratiques, les représentations et les théorisations de la communauté. L’objectif n’est pas de construire une nouvelle définition atemporelle de la communauté. Il s’agit, au contraire, d’appréhender la communauté en partant des usages effectifs et historiques du cadre qu’elle fournit, usages qui ont jeté les bases de la construction ou de la dissolution de communautés données. À cet effet, trois axes de recherches seront privilégiés :
1) La communauté pratiquée
Seront attendues des études de cas concrets de construction ou dissolution de communautés, notamment celles qui mettront en lumière les conventions et croyances qui surdéterminent l’action des agents historiques (individuels ou collectifs) en présence. Par exemple, l’analyse des pratiques d’exclusion/inclusion de communautés politiques, et en quoi ces pratiques caractérisent la communauté censée être produite, conservée ou détruite par ces pratiques.
2) La communauté représentée
Les représentations artistiques ou symboliques sont également porteuses d’une conception de la communauté, que ce soit sous la forme de possibilités imaginées, de critique sociale ou de propagande. Il s’agit donc d’appréhender les usages pratiques et politiques des représentations de la communauté dans des contextes spécifiques, en vue d’élucider les systèmes de croyances que promeuvent ou combattent ces représentations.
3) La communauté théorisée
L’analyse de la théorisation de la communauté pourra être abordée à travers l’étude d’œuvres ou d’auteurs donnés, ou encore de mouvements intellectuels. Seront particulièrement appréciés les travaux qui s’attacheront à élucider aussi bien les présupposés absolus véhiculés par les théorisations proposées que les liens et connexions qu’elles entretiennent avec la réalité historique sur laquelle elles visent à influer.
Modalités de contribution :
Les propositions de communication de 300 mots maximum (incluant le titre et les mots clé), accompagnées d’une brève présentation de l’auteur, devront être adressées au plus tard le 11 mai 2021 aux adresses suivantes :
rodrigo.diaz-maldonado@univ-amu.fr
dorothee.chouitem@yahoo.com.ar
Réponse aux participants retenus : fin mai 2021
Toutes les communications (25 minutes) se dérouleront en visioconférence.
Langues du colloque : anglais, espagnol, français italien, portugais
À l’issue du colloque, seront communiquées les modalités de publication d’une sélection des communications
International Colloquium « Construction and dissolution of the community. Practices, representations, theories ». 9-12 November 2021 (virtual format)
Organisers:
Dorothee Chouitem (Université Paris Sorbonne / CRIMIC),
Rodrigo Díaz Maldonado (Aix-Marseille Université / CAER),
Leonardo Lomelí Vanegas (Universidad Nacional Autónoma de México)
All thought exists for the sake of action.
R.G. Collingwood, Speculum Mentis, 1924.
The concept of community is among the most debated in the humanities and social sciences. It is difficult to imagine a field of social knowledge, including the arts, without its own explicit or implicit definition of community. Historically conditioned and different in scope and content, these definitions reveal the methodological and theoretical disputes within and among disciplines. From our perspective, this diversity has its origin, not only in the arguments and information utilised to sustain and promote each conception, but also in the sets of absolute presuppositions behind them and which normally are not openly expressed, thus conditioning and shaping the different theories, often in an unconscious way. Absolute presuppositions are the most primary and unquestioned elements of the various systems of values, beliefs and conventions of each historical period. Self-evident, its presence concerns much more than the merely theoretical realm: the absolute presuppositions operating behind theories are equally or more important in practice. Concrete historical communities have been produced or destroyed by the action of groups or individuals holding different systems of values and beliefs that provide meaning and direction to their political and social actions.
Consequently, such notions as a unified territory, common aims and expectations, shared history or even ethnic and linguistic homogeneity (just to mention the most frequently used ideas when discussing community) are often presented as obvious elements whose absence or defect would imply the impossibility of creating or preserving a specific community. However, the actual contents of these notions and their practical implications are often concealed to direct examination. Underestimating the importance of these presuppositions will inevitably lead to an expansion of the distance between contesting perspectives, thus exacerbating conflicts and preventing the formation of true consensus for social and political action. Therefore, this Colloquium aims to examine the relationship between rival forms of social practice and their absolute presuppositions within the notion of community. We are convinced that this notion (understood as a conceptual framework and as an aggregate of social and political practices) offers an excellent point of departure to explore some of the crucial problems of our time.
Briefly, we propose the study and criticism of the absolute presuppositions behind the practices, representations and theories of the community. Our aim is not to provide an alternative and timeless definition. On the contrary, we are interested in the analysis of the effective and historical uses of the concept that have provided the grounds for the construction or dissolution of real communities. Accordingly, we propose three main lines of research:
1) The community in practice
We will appreciate contributions dedicated to the study of concrete cases of construction or dissolution of communities, privileging those works which explicitly address the conventions and belief systems of the historical (individual or collective) agents. For example, the study of the practices and means of social and political exclusion/inclusion and what those practices reveal about the nature of the community being built through them.
2) The represented community
We suggest the study of symbolic or artistic representations of the community, either as imaginary possibilities, social criticism, or propaganda. This involves the study of the political uses of artistic representations to promote or contest distinct notions of community.
3) The theoretical community
We propose the examination of the theories of community, to be approached either through the analysis of specific works and authors, or through the study of broader intellectual movements. Particular attention will be paid to those contributions examining both the absolute presuppositions behind the theories and their connections to the historical reality they are aiming to create, modify or destroy.
Practical Information:
Participants should submit an abstract (300 words) accompanied by a C.V resume no later than 11 May 2021.
Submissions should be sent via email to
rodrigo.diaz-maldonado@univ-amu.fr
dorothee.chouitem@yahoo.com.ar
Notifications of acceptance will be sent by the end of May 2021.
The official languages of the conference are English, French, Italian, Spanish and Portuguese. All communications (25 minutes) will take place by videoconference (the platform and schedules will be published in due time).
It is anticipated that a selection of papers will be published.
Coloquio Internacional “Construcción y disolución de la comunidad. Prácticas, representaciones, teorías”, 9-12 de noviembre de 2021 (a distancia).
Organizan:
Dorothee Chouitem (Université Paris Sorbonne / CRIMIC),
Rodrigo Díaz Maldonado (Aix-Marseille Université / CAER),
Leonardo Lomelí Vanegas (Universidad Nacional Autónoma de México)
All thought exists for the sake of action.
R.G. Collingwood, Speculum Mentis, 1924.
El concepto de comunidad es uno de los más discutidos en la actualidad. Es difícil pensar en una rama de las humanidades, de las ciencias sociales o de las artes que no posea sus propias definiciones y ejemplos. Cada disciplina, y cada época, han presentado su propia versión, así como disputas internas de carácter teórico y metodológico sobre su contenido y alcance. Desde nuestra perspectiva, esta diversidad teórica tiene su origen no solamente en el campo de los argumentos y la información utilizados para defender y promover cada teoría, sino también en los conjuntos de presuposiciones absolutas (es decir, los elementos básicos que conforman los sistemas de valores, creencias y convenciones) que no suelen ser expresadas abiertamente y que, por lo mismo, condicionan y modelan las distintas teorías, a menudo de forma inconsciente. Se trata, obviamente, de un fenómeno que rebasa el ámbito teórico: las presuposiciones absolutas que operan detrás de las teorías son igual o más importantes en la práctica. Las comunidades históricas concretas han sido construidas o destruidas por la acción de grupos o individuos que sostienen y promueven distintos sistemas de valores, mismos que dan sentido y articulan sus formas de acción política, y social.
Así, nociones como un territorio unificado, metas o expectativas comunes, una historia compartida o incluso la homogeneidad étnica o lingüística (por mencionar sólo algunas de las que con más frecuencia se utilizan cuando se habla de comunidad) se presentan como elementos constitutivos evidentes, cuya ausencia o defecto implicaría la imposibilidad de construir o conservar una comunidad determinada. Sin embargo, los contenidos específicos de esas nociones, así como sus implicaciones prácticas y políticas, se mantienen, en muchos casos, fuera del campo de la reflexión directa. Ignorar la importancia de estas presuposiciones conduce, inevitablemente, a la incapacidad para reducir la distancia que separa las distintas perspectivas o posiciones en disputa, incapacidad característica de nuestro tiempo que conduce a la exacerbación de los conflictos más que a su solución. La perspectiva propuesta busca, por lo tanto, poner en evidencia la relación que existe entre distintas prácticas sociales antagónicas y sus presuposiciones absolutas dentro del marco de la noción de comunidad. El ámbito de la comunidad, es decir, el ámbito de las acciones y teorías que pretenden unir o separar a los grupos humanos, nos parece un espacio privilegiado para explorar algunos de los problemas más importantes de nuestro tiempo.
Es por lo anterior que este coloquio propone el estudio y crítica de las presuposiciones absolutas que sustentan las distintas prácticas, representaciones y teorías de la comunidad. No se trata, sin embargo, de construir una nueva definición atemporal de la comunidad, sino al contrario: estudiar los usos concretos del concepto que históricamente han servido para la construcción o disolución de comunidades específicas. Para ello se proponen tres ejes de reflexión:
- La comunidad práctica.
Aquí se aceptarán ponencias que analicen casos concretos de construcción o disolución de comunidades, privilegiando aquellos trabajos que hagan explícitas las convenciones y sistemas de creencias que condicionan la acción los agentes históricos (individuales o colectivos) involucrados. Por ejemplo, el estudio histórico de las prácticas de exclusión/inclusión de comunidades políticas y lo que estas prácticas revelan sobre la naturaleza y el carácter de la comunidad que se busca construir, conservar o destruir por medio de ellas.
2) La comunidad representada.
En esta línea se propone el estudio de las nociones de comunidad contenidas en las representaciones artísticas o simbólicas, ya sea como posibilidades imaginarias, como crítica social o como propaganda. Se propone, pues, el estudio de los usos prácticos y políticos de las representaciones de la comunidad en circunstancias concretas, haciendo hincapié en los sistemas de creencias que promueven o combaten dichas representaciones.
3) La comunidad teórica.
Aquí se propone el estudio de las teorías de la comunidad, ya sea por medio del análisis de obras y autores específicos o de movimientos intelectuales más amplios. Se prestará especial atención a los trabajos que analicen tanto las presuposiciones absolutas que condicionan las teorías de la comunidad como las conexiones de esas teorías con la realidad histórica en la que pretenden influir.
Informaciones prácticas:
Las propuestas de contribución (título, palabras claves y resumen de 300 palabras acompañadas de una síntesis curricular) deberán ser enviadas hasta el 11 de mayo de 2021 a las siguientes direcciones rodrigo.diaz-maldonado@univ-amu.fr & dorothee.chouitem@yahoo.com.ar
Finales de mayo de 2021, se comunicará la aceptación.
Se aceptan ponencias de 20-25 min. en: español, francés, inglés, italiano y portugués. Todas las ponencias se presentarán por videoconferencia (la plataforma y los horarios se publicarán oportunamente)
Al final del coloquio se anunciarán las modalidades de publicación de una selección de artículos.
Convegno internazionale «Costruzione e dissoluzione della comunità. Pratiche, rappresentazioni e teorie», 9-12 novembre 2021 (online)
Organizzatori:
Dorothee Chouitem (Université Paris Sorbonne / CRIMIC),
Rodrigo Díaz Maldonado (Aix-Marseille Université / CAER),
Leonardo Lomelí Vanegas (Universidad Nacional Autónoma de México)
All thought exists for the sake of action
R.G. Collingwood, Speculum Mentis, 1924
La comunità è una delle nozioni oggi maggiormente discusse nell’ambito delle scienze umane e sociali. Difficile immaginare un campo disciplinare che abbia rinunciato a dare la propria definizione della comunità, non fosse che in modo implicito. Queste definizioni, diverse nei contenuti e negli obiettivi, oltre che storicamente condizionate, riflettono certo i dibattiti metodologici e teorici esistenti in ogni disciplina, ma c’è di più. Questa diversità infatti, trae origine non soltanto dai dati e dagli stili argomentativi utilizzati per difendere e promuovere ognuna di queste definizioni, ma anche dall’insieme dei presupposti assoluti che le sostengono, i quali però, non vengono di solito apertamente esplicitati, di modo che sovradeterminano e conformano queste definizioni in modo per lo più inconscio. I presupposti assoluti sono gli elementi nodali, costitutivi e indiscussi dei sistemi di valore, delle credenze e delle convenzioni proprie a ogni periodo storico. Naturalmente, si tratta di un fenomeno che va ben al di là di sole questioni teoriche. I presupposti assoluti che ogni teoria sottende, sono operativi anche, se non ancor più, in ogni pratica. Le comunità storiche, concrete, sono state edificate o distrutte dall’azione di gruppi o di individui che sostenevano o promuovevano sistemi di valori i quali davano senso e forma alla loro azione politica e sociale.
Cosicché un territorio unificato, speranze e obiettivi condivisi, una storia comune e persino l’omogeneità etnica o linguistica – per citare soltanto le nozioni più ricorrenti – possono essere considerati elementi costitutivi evidenti alla base di una comunità, la cui assenza o difetto renderebbe impossibile edificare o conservare tale comunità. Tuttavia, i contenuti specifici di queste nozioni, come pure le loro ricadute pratiche e politiche, in molti casi rimangono impliciti, non vengono analizzati né sono oggetto di esplicitazioni significative. Il fatto che questi presupposti assoluti vengano lasciati in ombra, porta inevitabilmente all’incapacità di ridurre la distanza che divide le diverse prospettive o posizioni divergenti; un’incapacità che acuisce i conflitti e impedisce la formazione di un reale consenso indispensabile all’azione sociale e politica. In quest’ottica, l’approccio proposto qui tende a mettere in evidenza le relazioni tra pratiche sociali antagonistiche e i loro presupposti assoluti nel quadro della comunità. Pensiamo che tale quadro, concettuale e assieme pratico, visto che vi operano teorie e pratiche miranti a riunire o dividere gruppi umani, è in grado di offrire una prospettiva privilegiata per affrontare alcuni fra i problemi cruciali del nostro tempo.
L’oggetto di questo convegno sarà quindi quello di procedere all’analisi e alla critica dei presupposti assoluti che sottendono le pratiche, le rappresentazioni e le teorizzazioni della comunità e da esse vengono veicolate. Lo scopo non è quello di costruire una ennesima definizione atemporale della comunità. Si tratta invece di percepire la comunità partendo dagli usi effettivi e storici del quadro che essa ci propone, usi che sono stati alla base della costruzione o della dissoluzione di comunità date.
Gli assi di ricerca privilegiati saranno quindi i seguenti:
1) La comunità praticata
Sarà apprezzato lo studio di casi concreti di costruzione o dissoluzione di comunità, in particolare gli studi che metteranno in luce le convenzioni e le credenze che esercitano una sovradeterminazione sull’azione degli agenti storici (individuali o collettivi) in presenza. Per esempio, l’analisi delle pratiche di esclusione/inclusione di comunità politiche, e come queste pratiche caratterizzano la comunità che si presume edificare, conservare o distruggere.
2) La comunità rappresentata
Le rappresentazioni artistiche o simboliche sono parimenti portatrici di una concezione della comunità, sia sotto forma di possibilità immaginate, di critica sociale o di propaganda. Si tratterà quindi di prendere in considerazione l’utilizzo pratico e politico delle rappresentazioni della comunità in contesti specifici, al fine di delucidare i sistemi di convinzioni radicate che promuovono o combattono queste rappresentazioni.
3) La comunità teorizzata
L’analisi della teorizzazione della comunità potrà essere affrontata attraverso studi di opere o di autori dati, o ancora di movimenti intellettuali. Saranno particolarmente apprezzati gli studi che cercheranno di mettere a fuoco sia i presupposti assoluti veicolati dalle teorizzazioni proposte sia i loro legami e connessioni esistenti con la realtà storica sulla quale intendono influire.
Modalità di partecipazione
Le proposte di contributo di 300 parole massimo (con titolo e parole chiave), unitamente ad una breve presentazione dell’autore, entro l’11 maggio 2021 ai seguenti indirizzi elettronici:
rodrigo.diaz-maldonado@univ-amu.fr
dorothee.chouitem@yahoo.com.ar
Comunicazione ai proponenti selezionati: fine maggio 2021
Tutte le presentazioni (25 minuti) si terranno su piattaforma on-line
Lingue del Congresso: francese, inglese, italiano, spagnolo, portoghese
Una selezione delle presentazioni si destinerà alla pubblicazione le cui modalità saranno comunicate a Congresso finalizzato.
Colóquio Internacional “Construção e dissolução da comunidade. Práticas, representações, teorias”, 9-12 de novembro de 2021 (à distância).
Organização:
Dorothee Chouitem (Université Paris Sorbonne / CRIMIC),
Rodrigo Díaz Maldonado (Aix-Marseille Université / CAER),
Leonardo Lomelí Vanegas (Universidad Nacional Autónoma de México)
All thought exists for the sake of action.
R.G. Collingwood, Speculum Mentis, 1924.
O conceito de comunidade é um dos mais discutidos atualmente. É difícil pensar em uma área das humanidades, das ciências sociais ou das artes que não tenha as suas próprias definições e exemplos. Cada campo disciplinar, e cada época, tem apresentado a sua própria versão, bem como disputas internas de natureza teórica e metodológica sobre seu conteúdo e alcance. No nosso entender, esta diversidade teórica tem a sua origem não só no âmbito dos argumentos e das informações empregados para defender e promover cada teoria, mas também nos conjuntos de pressupostos absolutos (quer dizer, os elementos básicos que compõem os sistemas de valores, crenças e convenções) que, por regra geral, não são expressos abertamente e que, por este motivo, condicionam e moldam as diversas teorias, muitas vezes inconscientemente. Este é, por razões obvias, um fenómeno que ultrapassa a esfera teórica: os pressupostos absolutos que operam por detrás das teorias são tão ou mais importantes na prática. Comunidades históricas concretas foram construídas ou abaladas pela ação de grupos ou indivíduos que presumem e promovem diferentes sistemas de valores, os quais dão sentido e articulam as suas formas de ação política e social.
Dessa maneira, noções como um território unificado, objetivos ou expectativas comuns, uma história partilhada ou mesmo a homogeneidade étnica ou linguística (para referir apenas algumas das mais frequentemente utilizadas quando se fala de comunidade) são apresentadas como elementos constitutivos evidentes, cuja ausência ou defeito implicaria a impossibilidade de construir ou conservar uma determinada comunidade. Contudo, os conteúdos específicos destas noções, da mesma forma que as suas implicações práticas e políticas, permanecem, em muitos casos, fora do escrutínio direto. Ignorar a importância destes pressupostos leva, inevitavelmente, a uma incapacidade de reduzir a distância que separa as diferentes perspectivas ou posições em combate, uma incapacidade característica do nosso tempo que leva à exacerbação dos conflitos e não à sua resolução. A perspetiva proposta procura, portanto, salientar a relação entre diferentes práticas sociais antagónicas e os seus pressupostos absolutos no campo da noção de comunidade. O âmbito da comunidade, ou seja, o espaço das ações e teorias que procuram unir ou separar grupos humanos, parece-nos ser um espaço privilegiado para percorrer alguns dos problemas mais importantes do nosso tempo.
É por esta razão que este colóquio propõe o estudo e a crítica dos pressupostos absolutos que sustentam as diferentes práticas, representações e teorias da comunidade. Não se trata, contudo, de construir uma nova definição intemporal de comunidade, mas sim o contrário: estudar os usos concretos do conceito que historicamente têm servido para a construção ou dissolução de comunidades específicas. Para este fim, são propostos três eixos de reflexão:
1) A comunidade prática.
Serão aceites propostas que analisem casos específicos de construção ou dissolução de comunidades, dando prioridade aos trabalhos que explicitem as convenções e sistemas de crenças que condicionam a ação dos agentes históricos (individuais ou coletivos) envolvidos. Por exemplo, o estudo histórico das práticas de exclusão/inclusão das comunidades políticas e o que estas práticas revelam sobre a natureza e o carácter da comunidade que procuram construir, conservar ou destruir através delas.
2) A comunidade representada
Neste eixo é proposto o estudo das noções de comunidade contidas nas representações artísticas ou simbólicas, seja como possibilidades imaginárias, como crítica social ou como propaganda. Propõe-se, portanto, estudar os usos práticos e políticos das representações da comunidade em circunstâncias específicas, com ênfase nos sistemas de crenças que promovem ou combatem tais representações.
3) A comunidade teórica
Neste eixo é proposto o estudo de teorias da comunidade, quer através da análise de obras e autores específicos, quer através de movimentos intelectuais mais amplos. Será dada atenção especial aos trabalhos que examinem tanto os pressupostos absolutos que condicionam as teorias da comunidade como as ligações dessas teorias com a realidade histórica que elas procuram influenciar.
Informações práticas:
As propostas de comunicação (título, palavras-chave e resumo de 300 palavras acompanhadas de uma síntese curricular) podem ser enviadas até 11 de maio de 2021 para os seguintes endereços eletrónicos:
rodrigo.diaz-maldonado@univ-amu.fr & dorothee.chouitem@yahoo.com.ar
No final de maio de 2021, a aceitação será comunicada.
Serão aceites comunicações de 20-25 min.
Línguas do Colóquio: espanhol, inglês, italiano, francês e português.
Todos os trabalhos serão apresentados por videoconferência (a plataforma e os horários serão publicados em devido tempo)
No final do colóquio, serão anunciadas as modalidades de publicação de uma seleção de artigos.