Séminaire doctoral, 7 novembre 2017

Séminaire doctoral du CAER, 7 novembre 2017 – 14h30

Maison de la Recherche (T2), salle 3.43

(Invité du séminaire le journaliste de « La Marseillaise » Sébastien Madau)

La thèse d’Héloïse Moschetto porte sur la perception du sensible et de l’invisible dans l’œuvre de Salvatore Quasimodo. Par « sensible », elle entend le monde concret et visible, en particulier les hommes et le paysage. Par « invisible », les diverses représentations que se fait le poète d’une transcendance dont la présence est constante mais la perception changeante. Que ce soit la mort, les esprits, Dieu ou le destin, cette représentation de l’invisible est déterminée par le visible tel que le voit et le vit Quasimodo. De même, celui-ci projette dans le sensible des « signes », des messages cryptés qui seraient la manifestation visible de messages envoyés par l’invisible. Ses essais, ses correspondances et – surtout – ses poèmes, révèlent l’influence de la perception de chacun des deux mondes (sensible et invisible) sur la représentation de l’autre.

Le but de cette thèse est de mettre en évidence – dans une perspective diachronique – l’évolution de cette perception et d’en lire la représentation littéraire à la lumière de la biographie du poète (il apparaît par exemple que le rapport de Quasimodo à Dieu, tour à tour de ferveur, de doute et de rejet, avant une dernière phase plus apaisée, a une influence directe sur la représentation du paysage).

Etant maintenant en phase de début de rédaction, Héloïse Moschetto aimerait profiter de ce séminaire doctoral pour solliciter des conseils méthodologiques concernant l’écriture même de la thèse (calendrier, rythme, stratégies…).