Beate et Serge Klarsfeld – Transmettre la Mémoire – 28 février 2017

Grand séminaire de la Maison de la Recherche

28 février 2017– 16h-18h – Pôle Multimédia, Salle de colloque 2

Klarsfeld Invitation V6[BiVU]

L’avenir du passé dans un contexte transculturel

Avec Beate et Serge Klarsfeld

Les « guérilleros de la mémoire », Beate et Serge Klarsfeld, ainsi nommés dans un film qui leur fut consacré en 2011, ont consacré leur vie à la lutte contre l’oubli. Les actions spectaculaires auxquelles ils se sont livrés ne doivent cependant pas gommer faire oublier le travail ininterrompu des Klarsfeld, toujours guidés par une préoccupation majeure : que ceux qui ne jouissent pas de l’appui d’un lobby sociétal ou politique ne soient pas oubliés.

A partir des Mémoires de ce couple franco-allemand, parues en 2015, le Grand séminaire permet de poser la question de la transmission et de la préservation de la mémoire dans un contexte transculturel. Trente ans après le procès Barbie, et il s’agit de réfléchir à la légitimation juridique des actions des Klarsfeld, et, par extension, d’interroger le concept de justice dans la tradition juive.

 

Partenaires de l’Université d’Aix-Marseille

ECHANGES (Nicole Colin, Catherine Teissier, Béatrice Gonzalés-Vangell) – CIELAM (Catherine Mazauric, Alexis Nuselovici) – CAER (Sophie Nezri-Dufour) – IECJ (Jean-Marc Chouraqui).

 

Partenaires culturels

Goethe-Institut, Lyon et Marseille – Centre Franco-Allemand de Provence, Aix-en-Provence – Site-Mémorial du Camp des Milles, Aix-en-Provence – Centre Darius Milhaud, Aix-en-Provence – Centre Edmond Fleg, Marseille.

 

Génocides : dire, punir, se souvenir

28 février – 14h-15h – Pôle Multimédia, Salle de colloque 1

A l’occasion du Grand séminaire, une édition du Web-Magazine « La Parole aux Humanités » aura lieu, avec Serge Klarsfeld, Alain Chouraqui, Catherine Mazauric et Alexis Nuselovici

Au lendemain de la Seconde guerre mondiale et suite à la révélation de la Shoah, le terme de génocide apparut et acquit une légitimité conceptuelle qui se révéla malheureusement utile pour qualifier d’autres événements antérieurs (Arménie) ou ultérieurs (Rwanda, Yougoslavie). L’émission vise à évaluer la validité de la notion, ses limites et ses transformations possibles pour appréhender le temps présent.